Aujourd’hui, les problématiques environnementales sont au cœur des débats et les français sont de plus en plus tournés vers une consommation responsable. Dans un monde où beaucoup de marchés prospèrent, l’objectif n’est pas forcément de consommer moins, mais de consommer mieux.
Tout produit quel qu’il soit a un impact sur l’environnement : il nécessite des matières premières ainsi que de l’énergie pour être fabriqué, a besoin d’un contenant, doit être transporté plusieurs fois pour sa fabrication et sa mise en vente, puis devient un jour ou l’autre un déchet qui doit être jeté.
Le but est donc d’atténuer les risques encourus pour l’environnement, que ce soit pour la protection de la faune, des sols ou de l’eau sur tout le cycle de vie de l’objet. Les objets écologiques ont donc le vent en poupe et de plus en plus de gens se tournent vers cette alternative. Cependant une question persiste :
Les objets éco-conçus sont pensés pour générer moins d’impact sur l’environnement durant tout leur cycle de vie, de l’extraction des matières premières jusqu’à leur fin de vie en passant par leur conception et leur distribution. Cette démarche prend en compte les produits utilisés, leur impact sur la biodiversité et sur le climat.
Il est difficile d’imaginer un objet n’impactant d’aucune façon l’environnement. L’écoconception de celui-ci consiste donc à prendre en compte cet impact dès l’extraction des matières premières que nécessite le produit jusqu’à sa fin de vie.
Un objet biologique l’est rarement à 100%, il peut donc suivre des critères assez variés et aléatoires. Il n’y a pas de norme officielle déterminant le caractère écologique d’un objet. Cependant, quelques notions entrent en compte et sont attentivement observées :
Ces caractéristiques ne sont pas obligatoires car elles sont très souvent difficilement cumulables, c’est-à-dire que l’une empiète souvent sur l’autre. Par exemple certains produits, afin d’être plus éthiques, vont nécessiter des matières premières issues de pays lointains et auront donc un bilan CO2 plus mauvais, bien qu’une bonne composition.
Un produit écologique n’est donc pas forcément biologique et inversement. Il peut être l’un ou l’autre et parfois les deux. Il n’est pas non plus forcément écoresponsable dans son entièreté : certains composants peuvent ne pas l’être et d’autres oui. L’éco-responsabilité d’un objet est donc également difficilement analysable au vu du nombre d’indicateurs à prendre en compte.
Cependant il existe différents écolabels indépendants imposant des critères précis aux distributeurs qui souhaitent avoir leur bénédiction. Ces écolabels doivent répondre à une norme internationale nommée ISO 14024 qui exige certaines transparences comme des critères et seuils précis, des cahiers des charges consultables et une certification par un organisme indépendant.